[L’Europe c’est aussi chez moi] : Semaine 2

Nouvel univers pour cette deuxième photo !

Nous vous emmenons à la rencontre d’un visage énigmatique qui nous l’espérons aiguisera votre curiosité !

 

© Sylvie Lerdung

Vous avez jusque jeudi 2 avril 8H pour nous laisser votre création en commentaire de ce billet !

et pour retrouver l’ensemble du projet, c’est ICI.

17 réflexions sur “[L’Europe c’est aussi chez moi] : Semaine 2

  1. Il y a des femmes mystérieuses
    Il y a de brusques gémissements
    Il y a un chatoiement d’ombres fondues
    Il y a des tourbillons fluides
    Il y a les chants orangés des rossignols
    Il y a ces êtres abandonnés
    Il y a dans la lumière de l’aube la peur
    Il y a des battements de cœur jusqu’au vertige
    il y a qu’enfin il se montre à visage découvert
    Il y a qu’il terrorise la planète entière
    Il y a au XXI° siècle le règne de l’épouvante qui commence
    Il y a peut-être une chance de retrouver notre humanité
    Il y a un grand changement d’habitus à opérer
    Il y aura alors une lueur d’espoir.

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  2. le précieux n’est pas paillettes ni brillants
    le précieux n’est ni carmin ni caramel fondant ni orange vive
    ni rubans ni plissés ni soie ni percale
    le précieux n’est ni or ni diamant
    le précieux n’est ni forêt luxuriante ni miroir aux alouettes
    aujourd’hui
    le précieux est simple rectangle blanc
    sur des visages fatigués

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  3. D’écoles en écoles jusqu’à l’écorce des pins

    J’ai cherché partout un miroir pour me voir. J’ai tenté de parler jusqu’à l’essoufflement ; jusqu’aux larmes j’ai soufflé des mots qui n’ont jamais fait que signifier. J’ai essayé aussi d’être passionné, de voir si, laissant libre cours à mes tendances naturelles, un chemin allait se dégager. Mais je suis revenu sur mes pas, ivre et fatigué. J’ai bien réfléchi, puis je me suis perdu. Alors j’ai cessé, mais rien n’y fait, ça ne marche pas non plus.

    J’ai usé de raison, tenté la passion, vécu l’expérience.

    Je n’ai plus su que faire et je tournais en rond, puis j’ai accéléré ma rotation. Je suis sorti et j’ai couru dans la forêt. Jusqu’à l’épuisement, je cours parmi les pins. Jusqu’à la souffrance, je souffle au sein des bois. Je ne connais toujours rien, ni de moi ni des arbres, ni des livres qu’on en fait. Je crois savoir une chose : il n’y a pas de miroir qui renvoie mon image.
    Mais enfin je suis un corps.

    Maintenant, je vis parmi les pins.

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  4. Confiné, isolé, dégoûté,
    Carnaval annulé, voyage ajourné,
    Maquillage rangé, masque remisé
    Gondole à l’arrêt, canal déserté

    Dans ce monde inquiet, à l’arrêt,
    reste la beauté des forêts,
    les merveilles jusque là caché
    s’affranchissent de notre cruauté

    Quand tout cela sera passé,
    Quand nous ne serons plus infectés
    Que le réveil aura enfin sonné
    Subsistera un seul souhait

    Que la nature ne soit plus jamais
    Délaissée, oubliée, exploitée,
    Que toutes les leçons en soient tirées,
    Qu’elle soit respectée, valorisée

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  5. Au coeur de la forêt enchantée,
    Où vivent créatures lumineuses et sapins,
    Je te découvre un être magique,
    Pourtant ni lutin, ni elfe, ni gobelin.

    Son regard me transperce,
    Comme les rayons du soleil,
    Car me ramène dans le passé,
    Où un homme, nommé Narcisse,
    De par sa grande beauté,
    Enorcella une douce nymphe.

    Ce produit des jeux de symétrie,
    Bien que tangible mais irréel,
    Connait tous les secrets de mon âme,
    Même ceux au fin fond de mes caches.

    Ici, point de tragédie grecque,
    Mais toujours ce même mystère sans âge,
    Ce instant suspendu narre la rencontre,
    Entre mon moi et cet ami imaginaire,
    Cet ami: c’est l’écho de ma personne.

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